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Ginou, née Geneviève Collignon, était une artiste-peintre qui a vu le jour un matin de Mars 1936 à Mouilly, un petit village isolé dans la forêt meusienne, au fond d'une vallée accrochée aux contreforts des Côtes de Meuse.
- -Comme l'écrit Ginou dans un texte sur sa jeunesse, “je suis née un jour de mars 1936 dans un petit village de la Meuse, Mouilly, le berceau des parents de mon père.”. Elle a 4 ans quand la Seconde Guerre Mondiale éclate, elle en garde des souvenirs très précis, même 75 ans après. Après avoir passé le Certificat d'Étude avec succès, Geneviève apprend le métier de couturière de son père Eugène, tailleur installé dans le bas du village, dans un maison sur les berges du petit ruisseau qui serpente au fond de la vallée.
- -Dans ce petit village blottit dans la forêt domeniale des Eparges, elle passe beaucoup de temps dans la nature environante, accompagnant son père quand il allait dans les bois chercher des champignons ou bien pour aller jouer ou se promener avec ses copains et copines du village. Elle se souvient : “J'ai appris à les reconnaître, girolles, cèpes, cela me plaisait bien. J'ai toujours aimé la nature, les fleurs, les oiseaux, apercevoir une biche qui détale au détour d'un chemin”. Où bien quand elle rendait visite à ses cousines à Saint Dié dans les Vosges, elle faisait de longues promenades autour de la ville. Cet amour de la nature se ressentira tout au long de son œuvre.
- -Comme Geneviève l'a elle même relaté dans un texte sur sa jeunesse, “Depuis toute petite, j'aimais dessiner et colorier et puis l'institutrice nous a appris à peindre à la gouache. Elle aussi, comme mon père, encourageait mon don.” C'est ainsi que Geneviève réalise ses premieres aquarelles.
- -“Et puis, un jour, j'ai rencontré une jeune femme qui peignait et qui m'a parlé de la peinture à l'huile. J'ai voulu essayer, c'est le voisin qui m'a rapporté de Metz mes premiers tubes de peinture et la palette (que j'ai toujours). J'ai aussi acheté quelques livrets traitant de la technique et je me suis lancée et j'ai progressé tout doucement. Et cette passion ne m'a jamais quitté.” Ainsi est née Ginou !
-Ginou peindra ainsi 383 tableaux (huile sur toile, bois et carton), tous recencés dans un tout petit carnet à spirale ou elle notait leurs caractéristiques et leur acquereurs et destinataires. Ceux-ci sont maintenant en parti disséminé aux quatre coins de la France, peut-être de l'Europe, voir du monde !
+Comme l'écrit Ginou dans un texte sur sa jeunesse, « je suis née un jour de mars 1936 dans un petit village de la Meuse, Mouilly, le berceau des parents de mon père ». Elle a 4 ans quand la Seconde Guerre Mondiale éclate, elle en garde des souvenirs très précis, même 75 ans après. Après avoir passé le Certificat d'Étude avec succès, Geneviève apprend le métier de couturière de son père Eugène, tailleur installé dans le bas du village, dans un maison sur les berges du petit ruisseau qui serpente au fond de la vallée.
-Curiosité de la vie, Ginou était en train de completer la dernière page de son petit carnet lorsque qu'elle s'est éteinte le 02 avril 2017, laissant le numéro 383 inachevé.
+Dans ce petit village blottit dans la forêt domeniale des Eparges, elle passe beaucoup de temps dans la nature environante, accompagnant son père quand il allait dans les bois chercher des champignons ou bien pour aller jouer ou se promener avec ses copains et copines du village. Elle se souvient : « J'ai appris à les reconnaître, girolles, cèpes, cela me plaisait bien. J'ai toujours aimé la nature, les fleurs, les oiseaux, apercevoir une biche qui détale au détour d'un chemin ». Où bien quand elle rendait visite à ses cousines à Saint Dié dans les Vosges, elle faisait de longues promenades autour de la ville. Cet amour de la nature se ressentira tout au long de son œuvre.
+ +Comme Geneviève l'a elle même relaté dans un texte sur sa jeunesse, « depuis toute petite, j'aimais dessiner et colorier et puis l'institutrice nous a appris à peindre à la gouache. Elle aussi, comme mon père, encourageait mon don ». C'est ainsi que Geneviève réalise ses premieres aquarelles.
+« Et puis, un jour, j'ai rencontré une jeune femme qui peignait et qui m'a parlé de la peinture à l'huile. J'ai voulu essayer, c'est le voisin qui m'a rapporté de Metz mes premiers tubes de peinture et la palette (que j'ai toujours). J'ai aussi acheté quelques livrets traitant de la technique et je me suis lancée et j'ai progressé tout doucement. Et cette passion ne m'a jamais quittée ». Ainsi est née Ginou !
+ +Ginou peindra ainsi 383 tableaux (huile sur toile, bois et carton), tous recencés dans un tout petit carnet à spirale ou elle notait leurs caractéristiques et leur acquereurs et destinataires. Ceux-ci sont maintenant en parti disséminé aux quatre coins de la France, peut-être de l'Europe, voir du monde !
+ +Curiosité de la vie, Ginou était en train de compléter la dernière page de son petit carnet lorsque qu'elle s'est éteinte le 02 avril 2017, laissant le numéro 383 inachevé.